Découvrez les merveilles de l’hébreu biblique
On trouve souvent étrange le fait que Jésus soit entré dans Jérusalem à dos d’âne. De nos jours, cet animal est considéré comme une bête de somme têtue et peu appropriée à une procession royale. Si le Christ était effectivement le roi messianique tant attendu dans la capitale, n’aurait-il pas été logique qu’il fasse son entrée sur un char tiré par des chevaux ? Non ! En hébreu, âne se dit khamor (חֲמוֹר), mais dans le contexte biblique de l’époque ce terme avait un sens bien plus profond.
Dans leurs évangiles respectifs, Matthieu et Jean expliquent l’importance de chevaucher un âne, car cela était mentionné dans les Saintes Écritures. Plusieurs siècles avant cet événement, le prophète Zacharie avait prévu que le Messie entrerait dans Jérusalem « ...juste et victorieux, (...) humble et monté sur un âne... » (Zacharie 9:9). Dans l’Antiquité, l’âne était considéré comme un symbole de paix et d’humilité. Abraham et Jacob avaient chevauché des ânes, tout comme les rois d’Israël qui ont « monté de blanches ânesses » (Juges 5:10).
Il était impensable que Jésus puisse venir à cheval, car cet animal était réservé aux militaires et monté par des rois étrangers venus conquérir Israël. Les Égyptiens, les Assyriens, les Babyloniens avaient tous inculqué la peur des chevaux dans le cœur d’Israël. En choisissant un âne, Jésus avait l’intention de rassurer la ville de Jérusalem en leur faisant comprendre que le sien serait un règne humble, pacifique et de salut. Inscrivez-vous à notre cours d’hébreu en ligne et en direct, afin de redécouvrir les merveilles des Saintes Écritures !